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COUDES - Arthroscopie du coude

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L'arthroscopie du coude a lieu en salle d'opération dans les conditions habituelles de la chirurgie orthopédique.

L'anesthésie: 

Peut être locale pure pour certains. De par notre expérience nous avons préféré l'anesthésie générale ou loco-régionale, qui autorise un meilleur relâchement musculaire donc un geste arthroscopique plus aisé et plus rapide.

La mise en place du garrot à la racine du bras est constante, il est gonflé ou non suivant les cas.
Une fois les repères osseux marqués au crayon dermographique, la désinfection de la peau est pratiquée. Un jersey gaine le bras et l'avant-bras, les champs isolent la zone opératoire.

Les voies d'abord le plus souvent utilisées sont:

  • Les voies: antéro-interne, antéro-externe et postéro-externe moyenne.

  • Les voies postéro-internes et antérieures directes sont à éviter en raison de la proximité des formations vasculo-nerveuses.


Les suites de l'arthroscopie du coude sont simples, le plus souvent les ouvertures cutanées sont fermées à l'aide d'adhésifs ou de point non résorbables. Un pansement légèrement compressif est installé en fin d'intervention. 

La mobilisation immédiate est possible dès les premiers jours en respectant la règle de la non-douleur, en y associant un glaçage régulier et la prise d' anti-inflammatoires à la demande.

Sauf indications particulières, aucune rééducation n'est nécessaire à priori. Les pansements sont retirés vers le 8ème ou le l0ème jour.

Un épanchement modéré peut persister vers le l0ème jour. Il cède au glaçage et aux anti-inflammatoires. Dans le cas contraire, à distance de l'intervention, une infiltration intra-articulaire est possible.

N'oubliez pas de reprendre rendez vous avec votre orthopédiste pour votre visite de controle.

MAINS - Fracture du poignet

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80% des fractures du poignet sont des fractures dit de Pouteau-Colles.

La fracture de Pouteau-Colles est une fracture de l'extrémité inférieure du radius entrainant un déplacement en arrière du fragment inférieur qui bascule en dehors et s'enfonce en pointe dans la diaphyse.
C'est ce qu'on appelle aussi une déformation en "dos de fourchette".


Le traitement

Consiste en la réduction de la fracture, c'est-à-dire remettre les fragments en place et les maintenir jusqu'à leur consolidation (4 à 6 semaines). 

Traitement orthopédique:

Par l'immobilisation du poignet à l'aide d'un plâtre. 
Des radiographies faites au travers du plâtre seront alors nécessaires pour surveiller la fracture et vérifier l'absence de déplacement secondaire et de pseudarthrose.

Traitement chirurgical:

par des broches pour fixer les fragments (petites aiguilles d'acier de 1,5 à 2 mm de diamètre permettant "d'épingler" les fragments).
Ces broches restent en place jusqu'à la consolidation (6 semaines environ). Une immobilisation à l'aide d'un plâtre reste souvent nécessaire, à la fois pour protéger le montage et pour soulager la douleur. 

Par plaque vissée : 

ces plaques sont le plus souvent utilisées en cas de fracture marginale antérieure. La plaque peut rester en place, mais sera en fait souvent retirée, surtout chez un sujet jeune. 

Par fixateur externe : 

il s'agit d'un appareil qui prend appui au niveau du radius et des os de la main. Il permet de maintenir la réduction obtenue à l'aide des man?uvres externes habituelles. Il reste en place jusqu'à consolidation (6 à 8 semaines). 

Complications :

  • Déplacement sous plâtre. Dans ce cas, la pose d'une broche evitera la récidive de ce problème

  • Ennuis liés aux broches: il peut y avoir une irritation de la peau mais tout devrait rentrer dans l'ordre après ablation des broches. 

  • Raideurs articulaires au sortir du plâtre : le poignet, pour récupérer sa mobilité, nécessitera l'aide d'un kinésithérapeute. Le plus long à récupérer est la force de serrage.

  • Syndrome algo-neuro-dystrophique : le poignet, la main, les doigts sont gonflés, enraidis et il existe volontiers une hypersudation. Les douleurs peuvent remonter dans le coude et l'épaule. Heureusement, ces manifestations réagissent bien aux traitements. Des injections sont souvent nécessaires car on a recours à de la calcitonine.

MAINS - Revalidation fracture du poignet

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En cas de Traitement orthopédique:

  • L'immobilisation du poignet est faite à l'aide d'un plâtre.

  • Des radiographies faites chaque semaine au travers du plâtre seront alors nécessaires pour surveiller la fracture et vérifier l'absence de déplacement secondaire.


En cas de Traitement chirurgical:
Ces broches restent en place jusqu'à la consolidation (6 semaines environ. Une immobilisation à l'aide d'un plâtre reste souvent nécessaire, à la fois pour protéger le montage et pour soulager la douleur, pendant 3 à 4 semaines.

  • La raideur articulaire au sortir du plâtre ( le poignet, pour récupérer sa mobilité), nécessitera l'aide d'un kinésithérapeute pendant 20 à 40 séances.

  • Le plus long à récupérer est la force de serrage.


N'oubliez pas de reprendre rendez vous avec votre orthopédiste pour votre visite de controle.

MAINS - Le canal carpien

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Le syndrome du poignet

Le syndrome résulte de la compression du nerf médian, un nerf à la fois sensitif et moteur qui innerve une partie de la main.

Cette compression se produit lors de son passage dans le canal carpien, une structure anatomique située au niveau du poignet, juste à l'arrière de la paume de la main.

Le canal carpien est le principal axe de passage entre l'avant-bras et la main. C'est une zone étroite en sablier, formée d'os et des éléments anatomiques indispensables à la fonction de la main : artères, veines, nerf médian et tendons fléchisseurs de la main et des doigts.

C'est un défilé inextensible, son fond est constitué par les os du carpe et son toit par une structure tissulaire particulièrement puissante, le ligament annulaire du carpe. Ce ligament sert de poulie de réflexion aux tendons fléchisseurs de la main, son intégrité et sa résistance conditionnent la force musculaire de la main. 
Si, neuf fois sur dix, il est impossible d'isoler une cause évidente du traumatisme.
 

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La très nette prédominance féminine (80 % des cas) et l'âge préférentiel de survenue autour de la ménopause, rapportées universellement dans toutes les séries, y-est-il écrit, suggèrent un facteur hormonal. Le syndrome du canal carpien survenant au cours de la grossesse et guérissant habituellement à l'accouchement est un argument supplémentaire.

Toute chirurgie doit être précédée par un examen des muscles de la main par électromyographie qui teste les vitesses de conduction des fibres nerveuses du médian. Quand le nerf est comprimé, ces vitesses sont altérées. La chirurgie coupe le puissant ligament annulaire du carpe pour élargir la lumière du tunnel carpien, décomprimant ainsi le nerf médian.

Aujourd'hui, les chirurgiens disposent de deux techniques pratiquées en ambulatoire. 

La méthode classique, dite "à ciel ouvert".
L'autre, plus récente, fait appel à l'endoscopie. Celle-ci conduit à une récupération rapide de la force de serrage de la main, ne laisse que de minuscules cicatrices et favorise une reprise plus rapide du travail, lorsque ce dernier n'est pas trop physiquement pénible.

la chirurgie classique a beaucoup progressé (cicatrices plus petites, douleurs post-opératoires réduites). Elle évite les risques endoscopiques de sectionner un tendon, un nerf ou un vaisseau. 

MAINS - Revalidation canal carpien

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Le canal carpien est une intervention fréquente au niveau de la paume de la main.

Cette libération du nerf médian donne habituellement de bons résultats.

Opéré du canal carpien, en post opératoire je dois:

  • Faire des mouvements de flexion et d'extension des doigts 

  • Garder la main au niveau de mon coeur et si j'ai une écharpe, retirer régulièrement mon bras de l'écharpe.

  • Il faut éviter de mouiller mon pansement et les sports ou les exercices violents pendant 15 jours. 

  • On peut porter des gants de coton ou de laine. 

  • On doit surveiller tous les jours tout changement significatif de mes doigts :

couleur, chaleur, sensibilité, mobilité et vérifier l'état de ma plaie tous les 2 jours


N'oubliez pas de reprendre rendez-vous avec votre orthopédiste pour une visite de controle.

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